Dans 10 jours, la municipalité régionale de Wood Buffalo accueillera la 25e édition des Jeux d’hiver de l’Arctique, pour la quatrième fois de son histoire.
La compétition biannuelle a été reportée en 2022 en raison du climat d’incertitude généré par la COVID-19 et alors le nouveau variant Omicron. Mise en place en 1970, les compétitions misent surtout sur un choc des cultures nordiques. Le Canada était désigné pays hôte pour 17 fois jusqu’à présent.
Parmi les nations participantes, les États-Unis sont représentés par l’État d’Alaska; le Danemark est représenté par le Groenland, le Canada est représenté par les territoires du Yukon, du Nord-Ouest et du Nunavut, sans oublier les régions nordiques du Québec (Nunavik) et de l’Alberta. C’est sans oublier la région de la Laponie, un territoire autochtone commun aux frontières de la Norvège, la Suède, la Finlande et la Russie. Les athlètes russes de cette région ne rendront d’ailleurs pas aux compétitions cette année en raison des sanctions canadiennes imposées envers la Russie à cause de son invasion de l’Ukraine, mais aussi sous recommandation du Comité international olympique en raison de la violation de la trêve olympique en février 2022.
Quant aux sports pratiqués, certains sports d’été, en se basant sur la classification des Jeux olympiques, sont compétitionnés. Plusieurs nouveautés depuis 2018, alors qu’un total de 20 disciplines seront disputées. Parmi elles, le tir à l’arc fait un grand retour depuis sa seule apparition en 1974. Le ski alpin fait aussi un retour après une absence depuis 2016.
Les compétitions prendront place à Fort McMurray dès le 29 janvier, avant une cérémonie de clôture le 4 février prochain.
Vincent Lavoie a partagé plusieurs détails intéressants sur les ondes de l’émission De bonne heure sur le piton: