Avec la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, nombreux sont les individus à remettre en question la pertinence de la Loi canadienne sur les Indiens, d’autant qu’elle est reconnue pour ses nombreuses violations des droits humains. Une question demeure: doit-elle être réformée?
Lors d’une entrevue quelques jours avant l’arrivée du Pape en Alberta, Randi Lynn Nanemahoo-Candline avait partagé sa perspective quant à la Loi si controversée. Pour elle, la Loi est désuète et doit être adaptée pour mieux refléter la réalité des Premières Nations.
Son adoption en 1876 remonte à plusieurs années durant lesquelles le gouvernement colonial du Canada a adopté plusieurs restrictions qui avaient pour objectif d’assimiler les Autochtones à la société euro canadienne. La Loi a été modifiée à de nombreuses reprises, d’abord en 1895, puis en 1920 et en 1927 dans des perspectives de restrictions, avant d’être modifiée en 1951, en 1960, en 1985, en 2011, en 2017 et finalement en 2019 pour rétablir certains droits. D’autres changements ont été adoptés par le biais d’autres lois au cours des années 2000.
Malheureusement, le climat demeure difficile au sein des Premières Nations, ce qui complique les efforts visant des changements en profondeur. Néanmoins, Randi Lynn Nanemahoo-Candline est pleine d’espoir pour les générations futures et espère pouvoir vivre la réconciliation de son vivant.
Vincent Lavoie avait rencontré Randi Lynn Nanemahoo-Candline en juillet dernier: