Dans les régions rurales comme Plamondon, les organismes francophones dépendent souvent des subventions du gouvernement fédéral pour financer la main-d’œuvre.
Depuis les procédures de modernisation entamées par les libéraux lors du 50e anniversaire de la législation en 2019, le gouvernement accuse plusieurs retards. Suite aux débats infructueux dus au mandat minoritaire du gouvernement, la pandémie de COVID-19 retarde les procédures malgré les travaux parlementaires virtuels. En 2021, l’opposition officielle force des élections. L’entente de cinq ans sur le Plan d’action des langues officielles arrive à maintenant échéance en mars.
Un impact bien ressenti par l’ACFA, porte-parole des francophones en Alberta.
« On est un peu à bout de souffle, après toutes les sessions parlementaires. On ne se le cachera pas, c’est très long. » – Isabelle Laurin, directrice générale, ACFA
Après quatre ans de travaux, il semblerait que cette fois sera la bonne. Les débats se poursuivent et l’appétit des quatre partis pour la modernisation de la Loi sur les langues officielles, stimule l’optimisme de l’ACFA. Des retards pourraient toutefois avoir un impact sur l’élaboration et la mise en place du Plan d’action sur les langues officielles, qui régit les programmes de subventions pour les langues officielles en milieu minoritaire.
« Je pense que l’on connaît déjà les grands points de la nouvelle mouture de la Loi, donc le nouveau plan d’action devrait être renouvelé en temps opportun. » – Isabelle Laurin
Les organismes francophones de la province devront donc s’armer de patience. Pour le moment, les programmes de subventions seront renouvelés selon les derniers paramètres et réajustés au besoin.
Vincent Lavoie a rencontré la directrice générale de l’ACFA, Isabelle Laurin :