Il aura fallu 18 mois pour embaucher le coordonnateur de la garderie. Les recherches reprennent de plus belle pour pouvoir ouvrir à temps plein. Le projet de garderie francophone à Plamondon est un bon exemple des effets qu’a la pénurie de personnel sur les centres de la petite enfance.
La directrice générale de la Fédération des parents francophones de l’Alberta, Mireille Péloquin, relate l’aventure de l’Étoile boréale avec beaucoup de fierté, mais sans passer sous silence les obstacles qui se sont dressés le long du parcours. Pour créer les places en garderie promises par l’entente entre la province et le gouvernement fédéral, 7 000 responsables supplémentaires doivent être embauchés. Or, dans le contexte actuel de la pénurie de main-d’œuvre, cet objectif semble presque impossible à atteindre.
« Je pense que lorsque l’on parle d’une pénurie nationale pour les enseignants […] Le continuum d’éducation étant ce qu’il est, cette pénurie du corps enseignant a des impacts ailleurs. »
– Mireille Péloquin, directrice générale de la Fédération des parents francophones de l’Alberta.
Pour miser sur la rétention des éducateurs de garderie, la FPFA a mis en place plusieurs incitatifs financiers pour ceux qui demeurent en poste après un certain temps. Bien qu’il n’y ait pas de solution magique à la pénurie de main-d’œuvre, Mme Péloquin mise aussi sur l’accueil des nouveaux arrivants dans les communautés rurales et le bouche-à-oreille, pour combler les postes laissés vacants.
Vincent Lavoie a rencontré Mireille Péloquin, directrice générale de la Fédération des parents francophones de l’Alberta: