L’Association canadienne-française de l’Alberta a fait le bilan de la dernière année lors de son congrès annuel. L’organisme qui défend les droits des francophones depuis bientôt 100 ans compte se réinventer pour mieux servir son mandat auprès du gouvernement provincial et de ses membres.
Isabelle Laurin, directrice générale, fait le point sur une année marquée par l’affaire du campus St-Jean et la modernisation très attendue de la loi sur les langues officielles du gouvernement fédéral.
« Le conseil d’administration avait beaucoup de priorités pour l’année. Certains dossiers ne sont pas complétés, mais les choses vont de bon train. » – Isabelle Laurin, directrice générale de l’ACFA
Le congrès a été aussi marqué par la démission surprise de Sheila Risbud, présidente depuis trois ans, qui a dû démissionner en raison de nouvelles priorités professionnelles. Elle affirme néanmoins quitter un organisme « avec de belles priorités et un bon conseil d’administration ».
Dans le cadre du congrès, l’ACFA mise sur un plan d’action pour la francophonie albertaine, qui réunit 200 recommandations auprès de différents ministères du gouvernement albertain pour mettre en œuvre la politique des services en français, adoptée en 2017.
Vincent Lavoie a rencontré la directrice générale de l’ACFA, Isabelle Laurin: